Pour essayer de raccrocher les wagons sur un chemin parsemé de références différentes, le point de départ traditionnel réside dans l’être humain constitué d’un corps, d’une âme et d’un esprit. Aucune ambiguïté ne réside dans le corps physique que nous percevons directement par nos cinq sens. L’âme (du latin Anima qui signifie souffle, respiration) est vue comme « le principe spirituel de l’être humain, conçu dans la religion comme séparable du corps, immortel et jugé par Dieu. Il se défini en opposition au corps. L’esprit est quant à lui « un principe de la vie incorporelle de l’être humain », le souffle de Dieu (du latin Spiritus = souffler).
A – La différence entre ces deux dernières notions
Il est du registre de la rhétorique, de la poésie pour essayer d’exprimer quelque chose qui nous dépasse et qui a de multiples nuances mais qui a un même point commun : l’Essence. Le terme d’âme, en référence au travail du passeur d’âme ou de la pesée de l’âme sera privilégiée dans la suite du traité mais sans y voir une quelconque signification autre que l’élément faisant partie du corps humain qui continue à « vivre » une fois le décès de ce dernier.
On lit ou on entend également régulièrement la référence à des termes comme « entité » « égrégore »… La distinction qui va être opérée dans cet ouvrage réside dans l’origine du sujet étudié. L’âme tient ici comme point de départ une personne physique qui est morte. Tout ce qui trouve son origine en dehors de ce périmètre n’est pas remisé dans ce registre mais dans celui des énergies non incarnées (entités, magie…).
B – Les caractéristiques de l’âme
Une fois le terme trouvé, il convient d’en décrire les caractéristiques :
Ø Ce n’est pas parce qu’on ne la voit pas qu’elle n’existe pas (tout comme le vent que l’on ne peut saisir mais qui existe et peut créer de véritable désastres) ;
Ø Elle constitue l’essence de la personne (« ce qui fait qu’une personne est ce qu’elle est : un ensemble de caractères constitutifs et invariables » indépendante de son aspect physique) ;
Ø Elle peut être plus ou moins puissante ce qui révèle son intensité ;
Ø Elle n’a ni naissance ni mort, elle est immortelle ;
Ø Elle ressent les fondements de l’être humain (générosité, colère, mauvaise foi, hypocrisie…). Elle vit des expériences et des émotions ;
Ø Elle utilise le corps physique pour être sur terre et y faire des expériences (autrement elle reste sur le plan astral) ;
Ø Elle s’unit à la matière. La matière n’est pas le seul apanage de l’être humain, bien au contraire. Tous les êtres vivants (du règne humain, animal, végétal) ont une âme. Il n’existe pas de hiérarchie qui ferait que l’incarnation chez l’homme serait considérée comme « supérieure » à celle d’une plante par exemple.
Si l’on souhaite proposer un élément qui décrit la place de l’âme, nous pourrions citer cette maxime :
Nous n’avons pas une âme, nous sommes une âme.
C – Le chemin de l’âme
Tout comme l’être humain (physique), l’âme a une vie, un chemin de vie qui débute bien avant la naissance de l’homme et qui se poursuit après son décès. Bienvenu dans la parcours d’une partie de vous que vous n’avez certainement jamais imaginé.
1. L’évolution
L’âme a une qualité qui la différencie énormément des êtres incarnés : elle est immortelle. Lorsqu’elles ne sont pas matérialisées à travers un être, elles vivent sur le plan Astral. Leur passage sur le plan terrestre provient du fait qu’elles évoluent en s’incarnant dans un être et se réincarnent dans un autre pour accomplir certaines étapes d’évolution. La finalité étant l’Amour Inconditionnel.
A chaque incarnation, elles viennent expérimenter des émotions, des sensations, des sentiments. Elles éprouvent ainsi certaines actions, facultés, et créent des quintessences, l’essence même des choses.
L’incarnation dans une vie terrestre a pour objectif de « tester » certaines épreuves afin d’acquérir, d’apprendre (sans forcément y réussir du premier coup). Elles vont apprendre/expérimenter (détermination de certaines qualités dont leurs contraires constituent également des expériences à vivre) la tolérance – la volonté – l’égoïsme – le courage – la cruauté…
Notre vie actuelle est donc le fruit de vies antérieures qui nous ont fourni certains bagages d’expériences. Nous venons essayer d’accomplir une expérience qui est de vivre une particularité pour en passer d’autres dans cette vie (si elles ont été atteintes) ou dans les suivantes.
Tolérance |
Egoïsme |
Cruauté |
Souffrance |
Courage |
Oisiveté |
Peur |
Colère |
Vies passées |
Vie actuelle |
Vies futures |
2. L’arrivée de l’âme : l’incarnation
L’âme vient s’installer au cours de la gestation. Elle choisit une incarnation pour venir tester une ou plusieurs choses. Cela passe par le choix des géniteurs qui apportent bien évidemment une identité énergétique qui va permettre de structurer l’expérience, d’apporter une pierre dans l’incarnation. Il peut y avoir des « erreurs ». C’est ainsi que l’on entend par exemple des personnes se demander ce qu’ils sont venus vivre dans leur famille tellement le décalage est important. Certaines fois, elles se trompent ou pensent qu’il ne s’agit pas encore du bon moment. C’est ce que l’on trouve dans les morts subites du nourrisson.
L’expérience vécue débute dès la conception. Plusieurs cas de figure caractérisent l’union physique de deux personnes qui passe, malgré les nombreux exemples présentés dans les films, de manière anecdotique par l’Amour. Cette information est essentielle car la vibration qui en ressort va imprégner l’enfant. Le voile d’ignorance que certains parents pensent mettre sur l’origine de la conception en pensant supprimer l’information n’existe pas, bien au contraire. Les non-dits vibrent en résonnance chez l’enfant qui, avant d’y mettre des mots, y mettra un sentiment d’incertitude.
Voici les principaux moments de la conception :
ü Accident. Une histoire d’un soir qui n’avait pas vocation à durer. La mère est peut-être restée avec la personne après la découverte de la grossesse (souvent sans amour) ou au contraire n’a pas d’information sur le père. Pour suivre une formation passeur d’âmes, il suffit de s’inscrire au centre de formation de l’ermitage.
ü Violence/Viol qui aura des répercussions sur l’enfant considéré comme venant de la honte, un « bâtard ». Cette situation est assez fréquente, même dans le cadre d’un couple marié. Le stage de passeur d’âme est essentiel pour découvrir cette discipline.
ü L’Amour. Espéré et idéalisé par tous, la conception d’un être humain de l’Amour est le rêve de chacun, proposant aux enfants une vie d’accomplissement ;
ü Sans amour. C’est certainement la situation la plus fréquente. Les géniteurs ne vivent pas heureux ensemble mais doivent suivre certaines étapes jugées comme nécessaires à une vie épanouie vue de l’extérieur : maison, voiture, vacances et bien évidemment deux enfants ;